Siamo tornati. Mai come quest’anno, la spedizione è stata così difficoltosa, piena di contrattempi e problemi logistici. La morte di Hugo Chávez che ferma per tre giorni i nostri permessi, gli automezzi messi a disposizione dal CENAP che uno ad uno cedono all’usura, la difficoltà di reperire acqua, e per finire, l'onnipresente fronte frio e la pioggia che alimentano un virus che migra spietato tra noi.
Nous voilà de retour. Cette année, l'expédition a été ardue, pleine de contretemps et de difficultés logistiques : la mort de Hugo Chávez qui suspend pendant trois jours nos permis, les véhicules mis à disposition par le CENAP qui l’un après l’autre cèdent à l'usure, la difficulté de trouver de l’eau, et pour finir, le froid et la pluie qui alimentent un virus qui migre impitoyable parmi nous.
Come ogni anno la nostra spedizione ha inizio a Matanzas, è da qui che si organizza la logistica e si fa il punto della situazione, e come ogni anno, la nostra prima preoccupazione è la verifica dei lavori del Centro di Speleologia che stiamo edificando nei pressi delle grotta turistica di Bellamar, sopra di uno dei settori più preziosi del sistema, il Jarrito, la cristalleria di Matanzas.
Da qui, una parte di noi, in attesa dell’arrivo del resto del gruppo, è andata a Topes de Collantes per fotografare una forra, ma le forti piogge della notte hanno mandato a monte l’opportunità.
Comme chaque année, notre expédition a commencé à Matanzas. C’est de là que nous organisons la logistique et que nous faisons le point sur la situation ; et comme chaque année, notre première préoccupation consiste à vérifier les travaux du Centre de Spéléologie que nous sommes entrain d'effectuer aux alentours de la grotte touristique de Bellamar, sur l’un des secteurs les plus précieux du système, le «Jarrito » : la cristallerie de Matanzas.
En attendant l’arrivée des autres participants, quelques membres du groupe se sont rendus à Tope de Collantes dans le but de photographier des cascades et un ravin exceptionnels. Mais les fortes pluies de la nuit précédente les en ont empêchés.
Tornati a Mattanza, con l’aiuto degli ARVA donati dal Gruppo di Climate Geology dell'ETH di Zurigo, abbiamo ricontrollato il punto esatto, individuato dalla spedizione scientifica di dicembre diretta da Nicola Tisato, dove sarà realizzato il nuovo pozzo d’ingresso, in quanto, il vecchio ingresso non sarà più utilizzabile. Al villaggio attende già la trivella, ma prima del pozzo d’ingresso, dovrà scavare un pozzo in cerca d’acqua per i campesino dell’area e per il centro. Le indicazioni di Esteban sul luogo in cui scavare sono azzeccate, infatti, l’ungo una frattura inclinata, che secondo le nostre osservazioni interne alla grotta, in più punti arriva in falda lasciando intravedere ampi spazzi allagati, viene intercettato un bacino d’acqua profondo 12 metri.
Revenus à Matanzas, nous avons vérifié à nouveau, grâce aux ARVA offerts par le Groupe de « Climate Geology » de l'ETH de Zurich, le point déterminé par l'expédition scientifique de décembre dirigée par Nicola Tisato, où sera réalisé le nouveau puits d'entrée, puisque l’ancienne entrée sera condamnée. Au village on s’occupe déjà de la sonde, mais avant le puits d'entrée, il faudra creuser un puits à la recherche d’eau pour les paysans de la zone et pour le Centre. Les indications données par Esteban sur l'endroit où creuser s’avèrent exactes.
Adesso, il pozzo e le cisterne per il recupero delle acque piovane realizzate in questi anni, dovrebbero dare sufficiente e diversificata autonomia idrica alla comunità di campesino e soprattutto al centro di speleologia di Bellamar.
Successivamente, si è effettuata una capatina a Santa Catalina e un paio di punte esplorative in Cueva Garibaldi 2, dove una di queste si ferma in un bel sifone e l’altra necessita di una importante disostruzione che abbiamo deciso per ora di non forzare.
Le puits et les citernes pour la collecte des eaux de pluie pourront être réalisés cette année ; ils devraient en fournir suffisamment pour que la communauté de « campesinos » et le centre de spéléologie de Bellamar soient autonomes.
Ensuite un petit tour photographique à « Santa Catalina » et une paire d’explorations en pointe à la « Cueva Garibaldi 2 », où une galerie s'arrête sur un beau siphon et où une autre nécessite une importante désobstruction que nous avons décidée de ne pas entreprendre pour l’instant.
Arriva anche il giorno in cui sono previsti i festeggiamenti del decimo anniversario del Proyecto Bellamar, ma una notizia oscura il sorriso dei nostri collaboratori Cubani, la morte di Hugo Chávez ci cattura per lunghe ed interminabili ore davanti alla TV. I nostri permessi per Viñales, già firmati, sono in attesa del nostro ritiro, in un uffici di l’Avana che resterà chiuso per i tre giorni di lutto appena proclamati.
Ensuite un petit tour photographique à « Santa Catalina » et une paire d’explorations en pointe à la « Cueva Garibaldi 2 », où une galerie s'arrête sur un beau siphon et où une autre nécessite une importante désobstruction que nous avons décidée de ne pas entreprendre pour l’instant.
Nos amis Cubains ont prévu de célébrer le dixième anniversaire du Proyecto Bellamar, mais les festivités sont obscurcies par la mort de Hugo Chávez (président du Vénézuella ). Cette information attire toute notre attention et surtout celle de nos amis. Nous passons de longues heures devant le téléviseur. Nos permis d’exploration pour Viñales, déjà signés, nous attendent dans un bureau de la Havane qui restera fermé pour les trois jours de deuil à peine proclamé.
Ovviamente la festa salta, l’enorme torta la si mangia in pochi intimi e in un clima sobrio e sommesso, e da questo momento, ha inizio il nostro difficilissimo trasferimento a Viñales. Dei due mezzi di trasporto promessi dal CENAP per il trasferimento, uno è in avaria. Il trasferimento avviene in due giorni, anche perché, con i visti bloccati a l’Avana sarebbe uno spreco inutile affittare un secondo mezzo.
Il primo gruppo giunto alla Scuola di speleologia della SEC (campo base dei nostri prossimi dieci giorni), fa subito i conti con la pompa dell’acqua rotta, e la difficoltà di reperire acqua per riempire la cisterna. Ci viene in soccorso il parco di Viñales con un’autobotte d’acqua, e acquistiamo una pompa nuova che poche ore dopo va in avaria. Altri 2 giorni razionando acqua.
Evidemment la fête a perdu de son âme. Le gâteau sera dégusté petit à petit et avec beaucoup de sobriété et de tristesse, car cet évènement rend notre voyage à Viñales encore plus difficile. Sur les deux véhicules promis par le CENAP pour le déplacement, un est en panne. Le déplacement se fera sur deux jours, et avec les autorisations bloquées à la Havane, et l’incertitude qui en découle, ce serait un gaspillage inutile de louer une autre voiture.
Le premier groupe rejoint l'École de spéléologie de la SEC, (camp de base de nos prochains dix jours). Nous nous occupons tout de suite de la pompe qui est endommagée et essayons de résoudre le problème de ravitaillement en eau de la citerne. Le parc de Viñales vient à notre secours avec un camion-citerne, et nous achetons une pompe toute neuve qui ne fonctionnera que quelques minutes… Encore 2 jours de rationnement en eau.
Per fortuna, la gentilezza di Galiano Bressan, speleo veneto trasferitosi a El Moncada, allevia il disagio di alcune nostre colleghe, rendendo disponibile la doccia della propria abitazione.
Ma le difficoltà non sono finite, in attesa dei visti si fa una capatina a Santo Tomas e finalmente il giorno dopo, con i visti in mano, si parte per il primo vero obiettivo di questo anno, Cueva el Panal.
Ma giunti a Vinales, l’amara sorpresa. Presso il centro di accoglienza del parco, si respira subito aria di preoccupazione. Il Direttore del parco si agita al telefono, ed Esteban al suo fianco ha perso il suo caratteristico sorriso.
Noi, bardati da grotta, attendiamo…
Heureusement, la gentillesse de Galiano Bressan, spéléo vénitien, installé à « El Moncada », soulage les désagréments de nos collègues les plus délicats, ou plutôt délicates, en mettant à leur disposition sa salle de bain.
Mais les difficultés ne sont pas terminées. Dans l'attente des visas, nous faisons un petit tour à Saint Tomas. Et finalement le jour suivant, les visas en main, nous nous préparons pour l’objectif premier de cette année : la « Cueva el Panal ». Départ tôt le matin, la voiture du parc étant à l’heure. Arrivés à Viñales, changement de programme. Les gardes sont pendus au téléphone et à la radio avec le directeur du Parc : les nouvelles ne sont pas bonnes. Nous nous rendons à la maison du Parc. Esteban a perdu son sourire et nous, privés de grotte, nous attendons.
Gira voce che alcuni speleo svizzeri, senza permessi, si stiano aggirando nella zona in cerca di guide disposte ad accompagnarli in grotta, e tra noi, c’è Sybille, Svizzera… I militari chiedono la copia del visto per verificare l’elenco dei nomi, il problema, è che dobbiamo portare il documento a Pinar del Rio.
Giornata persa a ciondolare tra le aiuole della Scuola in attesa del ritorno da Pinar di Esteban e festeggiando tre compleanni in un sol colpo.
Il giorno seguente si riparte, ma le autorità militari ci hanno imposto la presenza di un militare, chi sà se è al corrente, che dobbiamo arrampicare e passare due giorni e una notte in grotta…..
Lo attendiamo per più di un’ora, poi partono le telefonate e si scopre che nessuno lo ha avvisato. Il direttore del parco prende l’iniziativa e ci spedisce in grotta. Anche questo è Cuba, ma nonostante gli anni di esperienza, ancora si fa fatica ad adattarsi.
Le Parc vient d’être informé qu’un spéléo suisse cherche à rentrer dans une grotte sans autorisation. Comme dans notre groupe il y a Cybille, de nationalité suisse également, la confusion est totale ; les militaires demandent la copie de son passeport et vérifient la liste des participants. Le problème est que nous devons porter le document à Pinar del Rio à plusieurs kilomètres de là. La journée est perdue ; nous la passerons à l’Ecole en attendant le retour d’Estéban.
Le jour suivant, nouveau départ, cependant, les autorités militaires nous ont imposé la présence de l’un d’entre eux, est-il au courant que nous devons grimper pour atteindre l’entrée de la grotte et y passer deux jours et une nuit ?
Nous l’attendons à Viñales. Après plusieurs coups de téléphone, nous comprenons qu’il n’a pas été informé. Le directeur du parc prend l'initiative et nous autorise à
poursuivre sans lui.
Ainsi est Cuba ! Malgré quelques années d'expérience, nous avons encore de la difficulté à nous adapter.
Finalmente in grotta, bella, maestosa, ricca e sorprendente. El Panal, fin dal sopralluogo dello scorso anno, si è rivelata una incredibile miniera di forme e cristallizzazioni. Gli scatti si susseguono senza sosta, nonostante il caldo e la difficoltà di movimento, che richiedono continui equilibrismi e altissima concentrazione.
I due giorni e la notte volano in un attimo, e scendendo dal mogote, il confronto con Michel, evidenzia l’infinita quantità di scatti in cerca d’autore che ci lasciamo alle spalle.
Enfin la grotte, belle, majestueuse, riche et surprenante. « El Panal », après la courte visite de l'an dernier, elle se révèle une mine incroyable par ses
formes de cristallisation. Les déclenchements de flashs se succèdent, la chaleur et la difficulté de mouvement ainsi qu’un funambulisme continu sur les blocs demandent une haute
concentration.
Les deux jours et la nuit passent très vite. En redescendant du mogote, Michel souligne la quantité infinie de sujets en quête d'auteur que nous laissons derrière
nous.
Tra uno scatto e l’altro, sono stati stesi 1000 metri di fettuccia a segnare il cammino nelle zone più concrezionate, ma ne sarebbero serviti almeno altri 1000 metri, ed è stato installato un cancello a protezione del ramo più delicato, sponsorizzato da Cesare Raumer e voluto dal parco e dalla SEC dopo aver preso coscienza lo scorso anno di cosa intendevamo per BELLA e PREZIOSA.
Plus de 1000 mètres de ruban ont été déroulés pour baliser le chemin dans les zones les plus sensibles, mais nous aurions eu besoin de 1000 mètres de plus.
Avec l’accord du Parc et des structures spéléologiques locales, nous avons installé un système de fermeture réalisé et offert par la maison « Cesare Raumer ». Ainsi la fréquentation et l’accès à la grotte pourront se faire de manière raisonnée et raisonnable.
Effettivamente, in un’isola dove la natura si manifesta sempre sopra le righe, il concetto di bella diventa generico, quasi uno standard, per fortuna le nostre foto 3D non lasciano dubbi a nessuna interpretazione, e la nostra preoccupazione accompagnata dalla richiesta di mettere in sicurezza questo gioiello, è stata prontamente accolto da tutte le parti interessate, permettendoci di installare un cancello. Da oggi El Panal, non è una grotta chiusa, ma una grotta gestita, e come meritava da tempo, soprattutto aperta allo studio scientifico. Michel che da anni frequenta Lechuguilla, l’ha subito battezzata “la piccola Lechuguilla” e ovviamente, non resta che credergli e mettere in programma un piano di studio approfondito.
Dans une île où la nature se révèle toujours magnifique, la notion de beauté devient vague, presque un standard. Heureusement, nos photos 3D ne laissent aucun doute à l’interprétation, et notre préoccupation, accompagnée par la demande de mettre en sûreté ce bijou, a rapidement été accueillie avec enthousiasme. Aujourd'hui « El Panal » n'est pas une grotte fermée définitivement, mais une grotte gérée comme elle le méritait depuis longtemps, et surtout ouverte à l'étude scientifique. Michel qui fréquente la fameuse grotte de Lechuguilla depuis des années, l’a tout de suite baptisée "la petite Lechuguilla" et il pense évidemment qu’il faut mettre en place un programme d'étude approfondie.
Seguono due giorni di relax e inizia a serpeggiare un virus, bastardo, che colpisce per prima Silvia e poi mieterà altre vittime tra noi.
Infatti, la mattina prima di partire, per la seconda grotta importante della nostra spedizione, decidiamo di far controllare la Silvia in ospedale, e ovviamente con lei va anche Ortega, il nostro medico di spedizione.
La cosa porta molto scompiglio nella gestione dei sacchi di chi andrà in grotta, perdere due persone all’ultimo minuto non è cosa facile da gestire, specie con sacchi in cui le pesanti attrezzature fotografiche sono equamente ripartite.
Durant les deux jours suivants, normalement consacrés au repos, commence à circuler un virus qui frappe en premier Silvia et fera d’autres victimes parmi
nous.
En effet, le matin avant de partir, pour la seconde grotte importante de notre expédition, nous décidons d’envoyer Silvia à hôpital. Ortega, notre médecin est
inquiet, elle a quelques symptômes d’histhoplamose et il se propose de l’y accompagner.
Cela provoque un peu de désordre dans l’organisation et surtout dans la gestion des kits, car deux personnes en moins appellent à la répartition du matériel ce qui
va alourdir le kit des autres participants.
Così, scopriamo dopo solo 12 ore di grotta, che siamo a corto di cibo e acqua. Del primo possiamo farne a meno, dopo una mega mangiata a casa di Galliano… ci fa anche bene, ma dell’acqua… La mattina, dopo una notte in grotta passata insonne e con la gola secca, era duro il solo immaginare altre 12 ore di lavoro con pochi sorsi d’acqua a testa…
Ci viene in soccorso il casco magico di Sybille, dal quale, escono alcune pastigliette per potabilizzare acqua. Raggiungiamo alcune pozze d’acqua, e due ore dopo, con un sospiro di sollievo, ci dissetiamo.
Après 12 heures passées dans la grotte, nous nous apercevons que ces évènements nous ont quelque peu désorganisés et que nous avons négligé les postes nourriture et eau ; nous nous retrouvons à court. La nourriture n’est pas un gros problème, c’est surtout l’eau qui nous préoccupe. Heureusement Cybille nous sauve en tirant de son casque quelques pastilles pour purifier de l’eau, que nous avons récoltée dans un gour. Deux heures plus tard, nous pouvons nous désaltérer.
Anche Cueva Geda si manifesta subito una delle grotte più interessanti della valle, ma al contrario del Panal, qui ci arriva molta più gente, e purtroppo, si vede. Ci raccomandiamo con Esteban che vengano messe quanto prima le fettucce per segnare i passaggi nelle zone più delicate, e che venga fatta una adeguata formazione e sensibilizzazione agli speleo locali.
A fine giornata, ci attende una difficilissima discesa sul ripido strapiombo in calcare, bagnato da un forte acquazzone. Tutto fila liscio, anche se, la camionetta del parco non si presenta all’appuntamento.
La « Cueva Geda » se révèle être une des grottes les plus intéressantes de la vallée, mais contrairement à la grotte du Panal, elle est beaucoup plus fréquentée, et cela se voit, malheureusement. Avec Esteban, nous décidons de baliser le chemin et de signaler les zones les plus délicates.
À la fin du camp, une surprise nous attend. Il pleut et la descente s’avère d’une grande difficulté ; les surplombs et l’herbe mouillée rendent le cheminement dangereux. Mais tout se passe bien, seule la camionnette n’est pas au rendez-vous.
L’unico mezzo, ancora funzionante, di tutti quelli disponibili nei parchi della zona occidentale di Cuba, era impegnato a più di 100 km da noi. Quindi come si fa qui a Cuba, ci si arrangia come si può. Fermiamo la solita macchina particular di passaggio, e poche ore dopo, dopo lauto compenso, siamo alla Scuola a coccolare la nostra Silvia (che ora sta meglio) e curare il nostro dottore, vittima anche lui del famelico virus.
Da questo momento in poi, la nostra unica preoccupazione per il resto dei giorni è stata la mobilità e il virus. Ovviamente l’unico e malconcio mezzo del parco ancora funzionante, non poteva essere a nostra esclusiva disposizione, pertanto, tra un influenzato e l’altro, era tutto un “buscar el carro”.
« Le seul véhicule encore disponible au Parc et en état de marche, se trouve à 100 km de nous », dit Estéban, après avoir conversé par téléphone avec le directeur. Il faut donc faire comme tout bon Cubain, attendre que quelqu’un s’arrête, ou plutôt arrêter une voiture. Par chance, nous avons pu « réquisitionner » deux véhicules qui nous amènent jusqu’à l’école. Après avoir bichonné Silvia, nous devons nous occuper de notre médecin qui lui est maintenant atteint par le virus.
Dès lors, nos uniques préoccupations pour les jours suivants ont été la mobilité et le virus. Évidemment le seul véhicule disponible est tombé en panne, nous nous sommes donc afférés à « buscar un coche ».
Prima di ripartire per Matanzas, abbiamo passato una giornata al centro di accoglienza del parco di Viñales in compagnia dei guardia-parco e di noti speleo della zona. Una giornata dedicata alla sensibilizzazione e allo sviluppo di iniziative di tutela e gestione dell’area carsica.
Avant de repartir pour Matanzas, nous avons passé une journée au centre d'accueil du parc de Viñales en compagnie du directeur, des gardes et de quelques spéléos de la zone. Une journée dédiée à la sensibilisation et au développement d'initiatives, de tutelle et de gestion de la zone karstique. Michel présente son expérience avec la grotte de Léchuguilla appuyée d’un power point.
Il centro di accoglienza dispone già di un televisore 3D dove presto saranno proiettate le nostre immagini, e ovviamente questo genererà una serie di interessi che devono essere gestiti dal parco e dalla comunità speleologica locale con consapevolezza ed attenzione. Si concorda che presto sarà attuato un piano di gestione delle grotte concordato tre Parco e SEC, e solo dopo si inizierà a rendere fruibile il materiale 3D al centro e in forma più dettagliata alla Scuola di Speleologia della SEC. Tra i piani di gestione del parco, spicca il progetto di far diventare la Scuola di Speleologia della SEC, anche un centro visitantes del carso di Viñales, da dove saranno nuovamente gestite le visite guidate escursionistiche a tema carsico.
Le centre d'accueil dispose déjà d'une télévision 3D sur lequel seront projetées bientôt nos images, et évidemment cela engendrera une série d'intérêts qui devront être gérés avec conscience et attention. Il est envisagé qu’une convention de gestion des grottes sera bientôt en vigueur. Nous ne rendrons disponibles nos réalisations 3D que lorsque cela sera mis en place. Parmi les projets de gestion du parc, celui de l'École de Spéléologie de la SEC revêt une importance particulière. Ils souhaiteraient que l’Ecole devienne en complément de ses attributions, un centre d'accueil du karst de Viñales d'où les visites seraient gérées par des guides formés à cet effet. Ce fut pour nous et pour les spéléos locaux, une bonne nouvelle, après tant d’années d’incompréhension où l'école avait été mise en marge des initiatives qui concernaient le karst dans le Parc.
Questa per noi e per gli speleo Cubani è una grande notizia, dopo che negli ultimi anni, per alcune spiacevoli incomprensioni, la scuola era stata messa al margine delle iniziative che riguardavano il carsismo nel Parco. Pieni di speranza, riprendiamo tra non poche difficoltà la strada per Matanzas, sereni, perché certi di aver seminato bene.
Da Matanzas ripartiamo sapendo che la trivella si è messa all’opera sopra Bellamar
Oggi vi comunico che il nuovo ingresso al Jarrito è cosa fatta, con un errore di 90cm dal punto individuato, a soli 17m di profondità contro i 29 segnati dall’ARVA, Esteban è entrato in Jarrito.
Pleins d'espoir, nous reprenons, certes avec un peu de difficultés, la route pour Matanzas, sereins, parce que certains d'avoir accompli notre devoir.
Fin d’expédition, nous repartons de Matanzas sachant que le creusement d’une nouvelle entrée au Jaritto est en cours à Bellamar.
Aujourd'hui nous savons que la nouvelle entrée est opérationnelle. L’erreur notée est de 90cm par rapport au point déterminé en verticale ; seule la profondeur 17m est inexacte : l’ARVA donnait 29m.
Esteban est entré dans Jarrito par ce nouvel accès.
Antonio Danieli
altre foto nella Photo gallery
hanno partecipato:
Esteban Grau
Juan Pedro Ortega
Michel Renda
Mari Renda
Antonio Danieli
Armando Lazzari
Alessandro Gentilini
Alessandra Geraci
Silvia Carrozzo
Sybille Kilchmann
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Fabio Nigro (giovedì, 04 aprile 2013 16:25)
Complimenti! Una spedizione difficile ma portata a termine con la solita professionalità da un team esperto e ben equilibrato! Un saluto a tutti!
Alessandra Geraci (giovedì, 04 aprile 2013 16:58)
Come sempre...è un onore collaborare con il Team la Salle! Le difficoltà vissute in spedizione non hanno fatto altro che arricchirci...il raggiungimento degli obiettivi è stato più impegnativo, ma il suo risultato sorprendente! Siamo tutti pronti a ripartire di nuovo!
Ylenia Vanni (giovedì, 04 aprile 2013 20:13)
Complimenti davvero a tutti! E' comodo guardare le meravigliose foto che ne sono uscite ma è ancor più ammirevole tutto il lavoro e il sudore che c'è dietro.
Paolo Bianchi (venerdì, 05 aprile 2013 09:59)
Bello bello bello..che altro dire?? ..adelante siempre..
Sandro Sedran (giovedì, 11 aprile 2013 08:27)
Ma quante ne avete passate?
State facendo cose bellissime: grazie!
Piero Festa (venerdì, 12 aprile 2013 16:03)
Complimenti ed auguri di buona prosecuzione per gli anni avvenire...il sifone in Garibaldi2 è quello già individuato lo scorso anno ?
Un saluto a tutti Piero